
© 2006 Trazibule Copyleft : cette oeuvre est libre, vous pouvez la redistribuer et/ou la modifier selon les termes de la Licence Art Libre. Vous trouverez un exemplaire de cette Licence sur le site Copyleft Attitude http://www.artlibre.org ainsi que sur d'autres sites. Devenue tout ou partie ou origine de programme politique par essence non brevetable son reversement dans le domaine public sera automatique.
Attention : ce texte est incomplet et en cours d'écriture, il est sans arrêt modifié…

Plan
Définitions
préalables
Préambule
Les droits de l'environnement
Principes de base
Règles de base
Règles de fonctionnement.
Institutions :
- Parlement assemblée nationale (législatif)
- Sénat
- Cours des comptes
- Présidence
- conseil judiciaire
- conseil médiatique
- conseil économique
- conseil des ministres (exécutif)
Les conseils fonctionnement
général
Détails pour chaque institution :
Rôle, mode de représentation,
financement, que contrôle -t-il ? Qui le contrôle ?
L'assemblée nationale
Fiscalité
Contributions sociales
Le conseil judiciaire
Le
conseil économique
Le conseil médiatique
Le conseil des ministres
(L'exécutif)
Lois organisationnelles
Découpage électoral
Les scrutins
Système de vote multi-nominal
Circonscriptions
Contrat électoral
Continuité
Fin de mandat
Eligibilité
Le référendum : Référendums d'initiative populaire.
Scrutins populaire / professionnel. (représentation démocratique pour les
conseils)
Définitions préalables
Définition du préambule :
Le préambule rassemble les principes de bases et règles morales qui sont à
l'origine la justification de toutes les lois.
Il peut y être adjoint des
textes annexes qui auront de fait le même statut que les textes du préambule
lui-même.
Aucun de ces textes n'est censé être modifiable sans un accord
unanime de tous les citoyens de cette constitution.
Ces textes définissent
un projet de société idéale que cette constitution se donne pour objectif.
Définition d'une loi :
Une loi est un texte dont le but est de d'instituer des règles collectives
dont le but est de permettre d'atteindre les buts définis dans le préambule. Une
loi est constituée d'un ou plusieurs articles formulant une règle à appliquer
dans un domaine précis (un champ d'application), justifiées par des termes issus
des lois précédentes. Une loi doit comprendre une procédure de contrôle de son
application décrivant les actions possibles en cas de non-application ou de
problèmes imprévus.
Définition d'un article :
Un article est un texte court et clair visant à préciser des éléments du
préambule ou des articles précédents en vue de permettre une application
pratique concrète de ces éléments.
Il est considéré quatre
niveaux d'écriture :
- 1. - Les principes moraux ou préambule
Considérés comme
universels, ces principes, censés faire l'unanimité des citoyens,
défininissent l'idéal à atteindre pour la vie en communauté. Ils ne sont
révisables qu'à l'unanimité. Celui qui refuse ces principes n'est plus citoyen
de cette constitution.
- 2. - Les lois constitutionnelles
La constitution est le
recueil de l'ensemble de ces lois constitutionnelles
A priori non
modifiable, déclarée universelle prévu pour s'appliquer à tous ceux qui
l'acceptent dans son intégralité et sont donc déclarés citoyens de cette
constitution (acteurs). La nationalité étant l'appartenance à cette
constitution (statut).
Un citoyen a le droit de participer à toutes les
décisions soit directement soit par ses représentants.
Un citoyen déchu
provisoirement de ces droits par viol d'un des articles de la constitution ou
par handicap mental, peut garder la nationalité dans cette constitution dans
la mesure où il est reconnu admettre ses lois.
La perfection
n'existant pas : La constitution doit pouvoir être révisable
pour réviser
une constitution il faut rassembler :
- un constat de disfonctionnement
- un choix entre plusieurs propositions alternatives pour cette révision
- une approbation majoritaire par les es citoyens approuvant par
référendum l'une des propositions alternative
Si cette révision
risque de générer de nouveaux exclus ceux ci doivent avoir un droit
d'expression, et un droit juridique pour éventuellement contrarier cette
révision.
Celui qui est exclu de la constitution ou celui qui la
refuse est déclaré soit "étranger", soit "incapable de se gérer" soit " hors
la loi ". La constitution doit expliciter son comportement vis à vis de lui :
exclusion, prise en charge ou sanction.
- 3. - Les lois organisationnelles ou organiques
Ces lois
sont chargées des modalités d'organisation des lois constitutionnelles. Elle
s'applique à définir des règlements de fonctionnement, elles sont soumises à
l'expérimentation des faits et peuvent être révisées dès qu'un
disfonctionnement se produit ou qu'une amélioration est envisageable.
Elles ne font pas partie de la constitution proprement dite, mais peuvent
y être mentionnées à titre d'exemple provisoire d'application.
Leur
modification ne se fait qu'à la majorité par choix entre plusieurs
propositions alternatives.
- 4. - Les lois d'application ou ordinaires
Ces lois sont
chargées des modalités concrètes et réelles de la mise en œuvre des lois
organisationnelles. Elles s'appliquent à définir des actions concrètes,
précises et chiffrées, elles sont révisables ou promulguées par les instantes
compétentes du gouvernement dès qu'un disfonctionnement se produit ou qu'une
amélioration est envisageable.
Elles ne font pas partie de la constitution
proprement dite, et n'y sont pas mentionnées.
Leur rédaction ou
modification se fait à la majorité des représentants rassemblés dans le
parlement.
La démocratie
Ethymologiquement, Gouvernement du peuple par le peuple. Plus concrètement
régime dans lequel tous les citoyens possèdent à l'égard des décisions un droit
de participation (vote) et un droit de contestation (liberté d'opposition).
Son but étant la qualité de vie maximale pour tous ses membres sans
exception et ce avec une vision à long terme, la démocratie se doit de proposer
au dela de ses propres frontières ce qui lui parait nécesaire à la sauvegarde de
la planète et de l'humanité.
Aujourd'hui la démocratie doit aussi se
rendre compte que cette qualité de vie dépent totalement de la qualité de vie du
reste de la planète.
Représentation
La gestion d'un pays étant complexe, des représentants ou élus sont
censés décider des meilleures actions à mener en fonction des demandes exprimées
par leurs électeurs au bénéfice du plus grand nombre
Ces représentants
rassemblent et synthétisent les souhaits d'un groupe de citoyens s'accordant
majoritairement sur un même projet.
Leur devoir est de rendre compte de
leurs actions auprès de leurs électeurs, et de respecter le mandat conclu avec
ceux-ci. Son mandat prenant fin dès que la représentation arrive à son terme ou
que la représentation demandée n'a pas été respectée.
Elections
Mode de désignation par un groupe donné, d'une personne (ou groupe de
personnes) qui sera le représentant des électeurs. Ils acceptent malgré leurs
divergences de confier à ce représentant la possibilité de décider en leur nom
au cours du mandat qui lui a été confié sur les engagements qu'il a donné avant
d'être élu. L'élu est la personne représentative du plus grand nombre mais il se
doit de tenir compte des demandes de tout le groupe qu'il représente, à
l'exclusion d'autres demandes ou influences externes au groupe qu'il représente.
Une élection se doit de favoriser le consensus vers celui qui rassemble le
plus grand nombre d'opinions favorables.
Institution
:
Une institution est un représentant ou un ensemble de représentants élus
par la population ou d'autres représentants, organisé en une structure ayant un
but précis d'action et un champ d'application défini et limité.
Une
institution doit comprendre un système de représentation démocratique (comment
sont choisi ses acteurs) un rôle (quelles compétences lui sont dévolues) un
contrôle (qui vérifie la légalité de son action) comprenant une définition des
possibilités d'action au cas où le contrôle constaterait une anomalie.
L'état
L'ensemble des citoyens mêmes provisoirement déchus deleurs droits
civiques, de leurs représentants et des institutions qui le composent ainsi que
de toutes leurs propriétés mobilières ou immobilières.
L'état contient tout
ce qui est sous la réglementation de la constitution.
Le gouvernement
L'ensemble des institutions et des représentants mis en place pour un temps
et un projet défini, par les citoyens pour organiser tous les aspects de leur
vie en collectivité.
Pouvoir indépendant
Un pouvoir est dit indépendant dans la constitution (exemple la justice)
lors qu'il est libre de ses décisions sans en référer à une autre institution.
Ses moyens matériels, ses rôles et ses buts sont définis par les préambules et
lois constitutionnelles.
Le contrôle d'une institution indépendante par une
autre institution ne peut relever que les divergences par rapport aux buts
assignés, lorsque ses actions dépassent ses attributions ou qu'elles ne
respectent pas les principes et lois constitutionnelles.
La constitution
doit définir les moyens d'intervention pour permettre un contrôle effectif.
Frontière
Limites géographiques ou territoriales définissant un pays et/ou une nation
comportant un gouvernement oeuvrant pour la majorité des citoyens présent sur le
sol ou non, respectant tous une seule et meme constitution.
Nationalité :
regroupement théorique d'individus libre et indépendant qui ont pris
connaissance et respectent une constitution commune. Ceux qui ne veulent pas la
respecter sont considérés comme "étrangers", mais cette constitution leur
accorde dans ses principes les mêmes droits fondamentaux qu'à ses citoyens.
L'absence de leur participation à cette constitution ne leur permet pas de
bénéficier automatiquement de tous les avantages éventuellement accordées aux
citoyens tel que des droits civiques et des avantages sociaux.
Citoyen
Sont considérés comme citoyen tous ceux qui ont pris totalement
connaissance de cette constitution et s'engagent à la respecter.
Préambule
Il peut y être adjoint des textes annexes qui auront de fait le même statut que les textes du préambule lui-même.
Aucun de ces textes n'est censé être modifiable sans un accord unanime de tous les citoyens de cette constitution.
Ces textes définissent un projet de société idéale que cette constitution se donne pour objectif.
Considérés comme universels, ces principes, censés faire l'unanimité des citoyens, défininissent l'idéal à atteindre pour la vie en communauté. Ils ne sont révisables qu'à l'unanimité. Celui qui refuse ces principes n'est plus citoyen de cette constitution.
La constitution est le recueil de l'ensemble de ces lois constitutionnelles
A priori non modifiable, déclarée universelle prévu pour s'appliquer à tous ceux qui l'acceptent dans son intégralité et sont donc déclarés citoyens de cette constitution (acteurs). La nationalité étant l'appartenance à cette constitution (statut).
Un citoyen a le droit de participer à toutes les décisions soit directement soit par ses représentants.
Un citoyen déchu provisoirement de ces droits par viol d'un des articles de la constitution ou par handicap mental, peut garder la nationalité dans cette constitution dans la mesure où il est reconnu admettre ses lois.
La perfection n'existant pas : La constitution doit pouvoir être révisable
pour réviser une constitution il faut rassembler :
- un constat de disfonctionnement
- un choix entre plusieurs propositions alternatives pour cette révision
- une approbation majoritaire par les es citoyens approuvant par référendum l'une des propositions alternative
Celui qui est exclu de la constitution ou celui qui la refuse est déclaré soit "étranger", soit "incapable de se gérer" soit " hors la loi ". La constitution doit expliciter son comportement vis à vis de lui : exclusion, prise en charge ou sanction.
Ces lois sont chargées des modalités d'organisation des lois constitutionnelles. Elle s'applique à définir des règlements de fonctionnement, elles sont soumises à l'expérimentation des faits et peuvent être révisées dès qu'un disfonctionnement se produit ou qu'une amélioration est envisageable.
Elles ne font pas partie de la constitution proprement dite, mais peuvent y être mentionnées à titre d'exemple provisoire d'application.
Leur modification ne se fait qu'à la majorité par choix entre plusieurs propositions alternatives.
Ces lois sont chargées des modalités concrètes et réelles de la mise en œuvre des lois organisationnelles. Elles s'appliquent à définir des actions concrètes, précises et chiffrées, elles sont révisables ou promulguées par les instantes compétentes du gouvernement dès qu'un disfonctionnement se produit ou qu'une amélioration est envisageable.
Elles ne font pas partie de la constitution proprement dite, et n'y sont pas mentionnées.
Leur rédaction ou modification se fait à la majorité des représentants rassemblés dans le parlement.
Ethymologiquement, Gouvernement du peuple par le peuple. Plus concrètement
régime dans lequel tous les citoyens possèdent à l'égard des décisions un droit
de participation (vote) et un droit de contestation (liberté d'opposition).
Son but étant la qualité de vie maximale pour tous ses membres sans
exception et ce avec une vision à long terme, la démocratie se doit de proposer
au dela de ses propres frontières ce qui lui parait nécesaire à la sauvegarde de
la planète et de l'humanité.
Aujourd'hui la démocratie doit aussi se
rendre compte que cette qualité de vie dépent totalement de la qualité de vie du
reste de la planète.
La gestion d'un pays étant complexe, des représentants ou élus sont
censés décider des meilleures actions à mener en fonction des demandes exprimées
par leurs électeurs au bénéfice du plus grand nombre
Ces représentants
rassemblent et synthétisent les souhaits d'un groupe de citoyens s'accordant
majoritairement sur un même projet.
Leur devoir est de rendre compte de
leurs actions auprès de leurs électeurs, et de respecter le mandat conclu avec
ceux-ci. Son mandat prenant fin dès que la représentation arrive à son terme ou
que la représentation demandée n'a pas été respectée.
Mode de désignation par un groupe donné, d'une personne (ou groupe de
personnes) qui sera le représentant des électeurs. Ils acceptent malgré leurs
divergences de confier à ce représentant la possibilité de décider en leur nom
au cours du mandat qui lui a été confié sur les engagements qu'il a donné avant
d'être élu. L'élu est la personne représentative du plus grand nombre mais il se
doit de tenir compte des demandes de tout le groupe qu'il représente, à
l'exclusion d'autres demandes ou influences externes au groupe qu'il représente.
Une élection se doit de favoriser le consensus vers celui qui rassemble le
plus grand nombre d'opinions favorables.
Une institution est un représentant ou un ensemble de représentants élus
par la population ou d'autres représentants, organisé en une structure ayant un
but précis d'action et un champ d'application défini et limité.
Une
institution doit comprendre un système de représentation démocratique (comment
sont choisi ses acteurs) un rôle (quelles compétences lui sont dévolues) un
contrôle (qui vérifie la légalité de son action) comprenant une définition des
possibilités d'action au cas où le contrôle constaterait une anomalie.
L'ensemble des citoyens mêmes provisoirement déchus deleurs droits
civiques, de leurs représentants et des institutions qui le composent ainsi que
de toutes leurs propriétés mobilières ou immobilières.
L'état contient tout
ce qui est sous la réglementation de la constitution.
L'ensemble des institutions et des représentants mis en place pour un temps et un projet défini, par les citoyens pour organiser tous les aspects de leur vie en collectivité.
Un pouvoir est dit indépendant dans la constitution (exemple la justice)
lors qu'il est libre de ses décisions sans en référer à une autre institution.
Ses moyens matériels, ses rôles et ses buts sont définis par les préambules et
lois constitutionnelles.
Le contrôle d'une institution indépendante par une
autre institution ne peut relever que les divergences par rapport aux buts
assignés, lorsque ses actions dépassent ses attributions ou qu'elles ne
respectent pas les principes et lois constitutionnelles.
La constitution
doit définir les moyens d'intervention pour permettre un contrôle effectif.
Limites géographiques ou territoriales définissant un pays et/ou une nation
comportant un gouvernement oeuvrant pour la majorité des citoyens présent sur le
sol ou non, respectant tous une seule et meme constitution.
Nationalité :
regroupement théorique d'individus libre et indépendant qui ont pris
connaissance et respectent une constitution commune. Ceux qui ne veulent pas la
respecter sont considérés comme "étrangers", mais cette constitution leur
accorde dans ses principes les mêmes droits fondamentaux qu'à ses citoyens.
L'absence de leur participation à cette constitution ne leur permet pas de
bénéficier automatiquement de tous les avantages éventuellement accordées aux
citoyens tel que des droits civiques et des avantages sociaux.
Sont considérés comme citoyen tous ceux qui ont pris totalement connaissance de cette constitution et s'engagent à la respecter.
Il est établi que ces textes et ces principes légués par l'histoire, sont créateurs de
la paix et du bonheur de tous.
Ils sont considérés comme norme suprême et
fondation de l'organisation sociale et
juridique.
Déclaration des droits de l'homme
Les citoyens de cette constitution s'engagent à respecter la
déclaration des droits de l'homme retouchées ci dessous :
- Article premier - Les hommes et femmes naissent et demeurent libres et égaux en droits et en devoirs. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune
- Article 2 - Le but de toute association politique est la conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l'oppression.
- Article 3 - Le principe de toute souveraineté réside essentiellement dans la Nation. Nul corps, nul individu ne peut exercer d'autorité qui n'en émane expressément.
- Article 4 - La liberté consiste à pouvoir faire tout ce qui ne nuit pas à autrui : ainsi, l'exercice des droits naturels de chaque homme n'a de bornes que celles qui assurent aux autres membres de la société la jouissance de ces mêmes droits. Ces bornes ne peuvent être déterminées que par la loi.
- Article 5 - La loi n'a le droit de défendre que les actions nuisibles à la société. Tout ce qui n'est pas défendu par la loi ne peut être empêché, et nul ne peut être contraint à faire ce qu'elle n'ordonne pas.
- Article 6 - La loi est l'expression de la volonté générale. Tous les citoyens ont droit de concourir personnellement ou par leurs représentants à sa formation. Elle doit être la même pour tous, soit qu'elle protège, soit qu'elle punisse. Tous les citoyens, étant égaux à ces yeux, sont également admissibles à toutes dignités, places et emplois publics, selon leur capacité et sans autre distinction que celle de leurs vertus et de leurs talents.
- Article 7 - Nul homme ne peut être accusé, arrêté ou détenu que dans les cas déterminés par la loi et selon les formes qu'elle a prescrites. Ceux qui sollicitent, expédient, exécutent ou font exécuter des ordres arbitraires doivent être punis ; mais tout citoyen appelé ou saisi en vertu de la loi doit obéir à l'instant ; il se rend coupable par la résistance.
- Article 8 - La loi ne doit établir que des peines strictement et évidemment nécessaires, et nul ne peut être puni qu'en vertu d'une loi établie et promulguée antérieurement au délit, et légalement appliquée.
- Article 9 - Tout homme étant présumé innocent jusqu'à ce qu'il ait été déclaré coupable, s'il est jugé indispensable de l'arrêter, toute rigueur qui ne serait pas nécessaire pour s'assurer de sa personne doit être sévèrement réprimée par la loi.
- Article 10 - Nul ne doit être inquiété pour ses opinions, même religieuses, pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi.
- Article 11 - La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme ; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.
- Article 12 - La garantie des droits de l'homme et du citoyen nécessite une force publique ; cette force est donc instituée pour l'avantage de tous, et non pour l'utilité particulière de ceux à qui elle est confiée.
- Article 13 - Pour l'entretien de la force publique, et pour les dépenses d'administration, une contribution commune est indispensable ; elle doit être également répartie entre les citoyens, en raison de leurs facultés.
- Article 14 - Les citoyens ont le droit de constater, par eux-mêmes ou par leurs représentants, la nécessité de la contribution publique, de la consentir librement, d'en suivre l'emploi, et d'en déterminer la quotité, l'assiette, le recouvrement et la durée.
- Article 15 - La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
- Article 16 - Toute société dans laquelle la garantie des droits n'est pas assurée ni la séparation des pouvoirs déterminée, n'a point de Constitution.
- Article 17 - La propriété étant un droit inviolable et sacré, nul ne peut en être privé, si ce n'est lorsque la nécessité publique, légalement constatée, l'exige évidemment, et sous la condition d'une juste et préalable indemnité.
Compléments (inspirés de la constitution française 1946)
Tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a
droit d'asile sur les territoires de la République.
Chacun a le devoir
de travailler ou de se rendre utile aux autres et le droit d'obtenir un emploi
ou de créer son activité dans le respect des principes et des lois.
Nul
ne peut être lésé, dans son travail ou son emploi, en raison de ses origines, de
ses opinions ou de ses croyances.
Tout homme peut défendre ses droits et
ses intérêts par l'action syndicale et adhérer au syndicat de son choix. Le
droit de grève s'exerce dans le cadre des lois qui le réglementent. Tout
travailleur participe, directement ou par l'intermédiaire de représentants élus,
à la détermination collective des conditions de travail ainsi qu'à la gestion
des entreprises.
Tout bien, toute entreprise, dont l'exploitation a ou
acquiert les caractères d'un service public national ou d'un monopole de fait,
doit devenir la propriété de la collectivité.
La constitution assure à
l'individu et à ses proches les conditions nécessaires à leur bien-être et leur
choix de vie dans le respect des principes de la constitution.
La
constitution garantit à tous, notamment à l'enfant, aux parents et aux vieux
travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les
loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son état physique ou
mental, de la situation économique, se trouve dans l'incapacité de travailler a
le droit d'obtenir de la collectivité le respect et des moyens convenables
d'existence.
La constitution proclame la solidarité et l'égalité de tous
les Français devant les charges qui résultent des calamités nationales.
La constitution garantit l'égal accès de l'enfant et de l'adulte à
l'instruction, à la formation professionnelle et à la culture. L'organisation de
l'enseignement public gratuit et laïque à tous les degrés est un devoir de
l'Etat.
La constitution, se conforme aux règles du droit public
international, conformes avec ses propres principes moraux. Elle n'entreprendra
aucune guerre dans des vues de conquête et n'emploiera jamais ses forces contre
la liberté d'aucun autre pays ou population.
Le constitution a pour
vocation de faire le nécessaire à l'organisation et à la défense de la paix avec
tous les peuples dans l'égalité des droits et des devoirs, sans distinction de
race ni de religion en leur permettant de s'administrer eux-mêmes et de gérer
démocratiquement leurs propres affaires ; écartant tout système de colonisation.
La peine de mort est bannie.
L'action de guerre ou la violence
ne sont tolérés qu'en cas de légitime défense et lorsque toutes les autres
solutions ont été épuisées.
La vie de ne pouvant exister sans le respect de son environnement il est
adopté cette charte de l'environnement :
Charte sur l'environnement (retouchée)
Le peuple considérant :
- Que les ressources et les équilibres naturels ont conditionné l'émergence de l'humanité ;
- Que l'avenir et l'existence même de l'humanité sont indissociables de son milieu naturel;
- Que l'environnement est le patrimoine commun des êtres humains;
- Que l'homme exerce une influence croissante sur les conditions de la vie et sur sa propre évolution;
- Que la diversité biologique, l'épanouissement de la personne et le progrès des sociétés humaines sont affectés par certains modes de consommation ou de production et par l'exploitation excessive des ressources naturelles;
- Que la préservation de l'environnement doit être recherchée comme préalable et fondation pour tous les autres intérêts fondamentaux de la Nation;
- Qu'afin d'assurer un développement durable, les choix destinés à répondre aux besoins du présent ne doivent pas compromettre la capacité des générations futures et des autres peuples à satisfaire leurs propres besoins;
Proclame :
- Article 1er. - Chacun a le droit de vivre dans un environnement équilibré et respectueux de la santé.
- Article 2. - Toute personne a le devoir de prendre part à la préservation et à l'amélioration de l'environnement.
- Article 3. - Toute personne doit, dans les conditions définies par la loi, prévenir les atteintes qu'elle est susceptible de porter à l'environnement ou, à défaut, en corriger les conséquences.
- Article 4. - Toute personne doit contribuer à la réparation des dommages qu'elle cause à l'environnement, dans les conditions définies par la loi.
- Article 5. - Lorsque la réalisation d'un dommage, bien qu'incertaine en l'état des connaissances scientifiques, pourrait affecter de manière grave et irréversible l'environnement, les autorités publiques veillent, par application du principe de précaution et dans leurs domaines d'attributions, à la mise en oeuvre de procédures d'évaluation des risques et à l'adoption de mesures nécessaires pour parer à la réalisation du dommage.
- Article 6. - Les politiques publiques doivent promouvoir un développement durable. A cet effet, elles concilient la protection et la mise en valeur de l'environnement, base nécessaire pour le développement économique et le progrès social.
- Article 7. - Toute personne a le droit, dans les conditions et les limites définies par la loi, d'accéder aux informations relatives à l'environnement détenues par les autorités publiques et privées et de participer à l'élaboration des décisions publiques incluant les autorisations accordées au secteur privé, ayant une incidence sur l'environnement.
- Article 8. - L'éducation et la formation à l'environnement doivent contribuer à l'exercice des droits et devoirs définis par la présente Charte.
- Article 9. - La recherche et l'innovation doivent apporter leur concours à la préservation et à la mise en valeur de l'environnement.
- Article 10. - La présente Charte inspire engage l'action de cette constitution.
- Principe 1 : Nous ne sommes pas maître de notre planète, nous ne faisons que l'emprunter aux générations futures. Par conséquence la propriété est un droit mais aussi un devoir, et ne peut rester inutilisée quand d'autres en aurait l'usage ou non entretenue en état pour le bien des générations futures.
- Principe 2 : Chacun construit sa liberté par celle qu'il accorde aux autres
- Principe 3 : La force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de tous ses membres.
- Principe 4 : La devise : Liberté égalité fraternité, chacun des termes ne pouvant être dissocié des deux autres.
- Principe 5 : Le principe de laïcité et la liberté de conscience, avec la séparation entre toutes religions ou philosophies et l'état
- Il n'existe pas de droit sans devoir,
- Il n'existe pas de risque sans compensation,
- Il n'existe pas de décision sans justification,
- Il n'existe pas d'action sans contrôle...
- Il n'existe pas d'interdit sans sanction...
- - Les rapports entre les institutions, les individus, les entreprises, les
associations, syndicats etc… sont tous régis par le principe d'un contrat
associant trois acteurs : Deux parties et un arbitre.
- - Toutes lois ou décisions doivent toujours être formulées afin d'éviter
de générer des discontinuités.
- - La séparation de cinq pouvoirs : Judiciaire, Législatif, Exécutif,
Economique, Médiatique.
- - La laïcité instaurant une indépendance des philosophies et religions par
rapport à l'état conduit à créer une indépendance des outils de dialogues de
culture et d'éducation par rapport aux autres pouvoirs de l'état.
- - L'économie se doit de répondre aux trois exigences interne de liberté d'égalité et de fraternité tout en respectant la charte sur l'environnement. Mais elle dialogue avec d'autres pays construits sur d'autres constitutions, Il devient nécessaire qu'elle soit séparée des autres pouvoirs afin de ne pas devenir une force les détournant de leurs vocations initiales.
--- Fin du préambule---
Tous les citoyens,
- Considérant que toutes les valeurs du préambule doivent être considérés comme norme suprême et fondement de l'organisation juridique.
- Déterminés à vivre ensemble leurs diversités dans le respect de l'autre et l'équité, pour construire l'harmonie entre eux,
- Conscient que cette harmonie dépend du respect de tous,
- Conscient que cette harmonie dépend de l'équilibre de tout ce qui vit sur notre planête et de leur responsabilité envers cette vie,
- Sachant que seul est libre qui use de sa liberté et que la force de la communauté se mesure au bien-être du plus faible de ses membres,
- Voulant vivre dans une République démocratique, participative, et actrice multi-éthnique et pluriculturelle,
- Dans un système politique fédéral et décentralisé qui s'appuie sur les valeurs de justice, de liberté, d'indépendance, et de paix, de solidarité et de convivialité,
- Acceptant l'autorité de cette loi pour leur bonheur et construire celui des générations futures, pour garantir le droit à la vie, à la liberté de travailler, à la culture, à l'éducation, à la justice sociale et à l'égalité sans discrimination, ni subordination aucune,
- Voulant promouvoir :
- la garantie universelle et indivisible des droits de l'homme,
- l'équilibre écologique et les protections juridiques de l'environnement comme patrimoine commun et inaliénable de l'humanité,
- la démocratisation de la société internationale,
- le désarmement nucléaire,
- la coopération pacifique entre les nations
- Aider à l'autodétermination de chaque communauté humaine,
s'engagent à connaitre, respecter, améliorer et faire
connaitre cette constitution :
Lois constitutionnelles
Pour respecter les buts et le sprincipes
formulés dans le préambule, cette constitution défini la règle du jeu devant
permettre la mise ne place d'un gouvernement par le peuple pour le bien du
peuple et des autres peuples.
Gouvernement du peuple par le peuple et
pour le bien des peuples y compris ceux qui n'ont pas accepté de se soumettre a
cette constitution.
La nationalité
Sont considérés comme " nationaux " de cette constitution toute personne
qui :
- Sait comprendre couramment au moins une des langues dans laquelle est rédigée la constitution.
- Ayant pris connaissance de toute cette constitution, a déclaré accepter de se soumettre à tous ses articles par un serment publique et solennel.
- Ayant reconnu l'autorité des institutions, a accepté d'obéir à leurs lois.
Tous les nationaux qui n'ont pas enfreint ce serment sont
considérés comme " citoyen " nantis de tous leurs droits civiques.
Quand
un citoyen enfreint ce serment la justice doit le punir en l'excluant
éventuellement de ses droits civiques ou de sa liberté de circuler. Mais la
justice doit aussi considérer que la perfection n'étant qu'un idéal, une loi
peut se trouver imparfaite et conduire à un refus d'obéissance de la part d'un
citoyen pour raison morale justifiée en accord avec les préambules, et dans ce
cas suggérer au parlement une amélioration de la loi.
L’enfant
mineur est considéré répondre de la nationalité de ses parents jusqu’à sa
majorité. Lorsqu’il en fait la demande, il devient citoyen après avoir prouvé
qu’il connaît la constitution et s’engage solennellement à la respecter, c’est
alors qu’il acquiert le droit de vote. S’il ne la demande pas, il reste libre de
choisir une autre constitution et un autre pays. En cas d’absence de choix ou de
rester « mineur » sous la dépendance et la nationalité de ses parents.
Etre majeur
La majorité est acquise à
16 ans. Si pour une raison cette majorité doit être avancée (Enfants se prenant
en charge rapidement) ou reculée (Problèmes graves en psychologie ou
délinquance) la justice peut modifier individuellement l’age de la majorité.
Les institutions :
- Le parlement chargé de la rédaction des lois, des choix de politique
internationale, des choix budgétaires, de la mise en place des procédures
électives.
- Un sénat chargé de valider la compatibilité des lois avec la constitution
et de leurs cohérences avec les autres lois existantes.
- Une cour des comptes chargée de contrôler techniquement le budget voté par
le parlement.
- Un conseil judiciaire chargé de l'organisation et de la déontologie de la
profession. Il est l'arbitre des différents entres les institutions, il
contrôle la légalité des procédures électives, il s'appuie via le gouvernement
et ses forces de polices pour faire exécuter ses jugements.
- Un conseil médiatique et éducatif chargé de l'organisation et de la
déontologie de la profession. Il est chargé de l'information, des choix
pédagogiques, de la culture, il s'appuie via le gouvernement et ses services
publics pour faire exécuter ses orientations.
- Un conseil économique chargé de l'organisation et de la déontologie des
acteurs économiques. Son but est de satisfaire les besoins de tous par
l'organisation du travail et des échanges internes et externe au pays dans le
respect de tous les principes de la constitution.
- Un conseil des ministres (gouvernement), chargé de veiller à la bonne
application des lois, à l'organisation des structures nécessaires pour
contrôler cette application. Il réalise l'organisation matérielle les grands
corps d'état et les services publics suivant les directives législatives,
judiciaires, médiatiques et économiques proposé par les institutions
compétentes.
- Un président élu au suffrage universel, chargé de représenter l'ensemble de tous les citoyens, il est chargé d'organiser l'exécutif et de veiller à l'éxecution les lois et décisions du parlement et des conseils. Il propose chacun des ministres pouvant être individuellement récusé par le parlement. Il est une représentation de l'ensemble des citoyens exprimant ses orientations morales et ses priorités d'actions.
Les conseils
Chaque conseil (économique, judiciaire, médiatique) est composé de deux
parties : L'une élue pour partie par les citioyens (suffrage universel) et
l'autre pour la nécessité des compétences techniques (suffrage professionnel).
Cette proportion: élus populaires/élus professionnel est fixée par le parlement.
Dans leurs domaines de compétence les conseils peuvent faire des
propositions de lois au parlement et faire appliquer leurs décisions par
l'intermédiaire du gouvernement.
Suivant la seconde règle de
fonctionnement et afin de préserver une certaine continuité de son action toutes
les institutions sont renouvelées de façon continue chaque représentant étant
individuellement élu en fin de son propre mandat, en cas d'incapacité ou en cas
de rupture du respect du mandat constaté par ses électeurs.
Chacune de
ces élections étant de préférence fixée à une date différente.
L'assemblée nationale
L'article six des droits de l'homme défini que la loi est l'expression des
citioyens par l'intermédiaire de ses représentants. Ses représentants se
réunissent dans une institution : L'assemblée nationale.
Son rôle :
Cette assemblée est chargée de la rédaction des lois organisationnelles et des
lois d'applications dans le respect de la constitution.
Elle est également
chargée d'établir les options budgétaires dans le strict respect de la justesse
de comptes. Pour respecter le principe numéro un de la constitution et afin de
ne jamais grever les possibilités des générations futures, cette assemblée
s'interdit d'emprunter ou de proposer un budget en déficit. Si les recettes sont
inférieures aux prévisions, les dépenses doivent obligatoirement être corrigées
en conséquence.
Le parlement défini les règles de fiscalité.
Contrôle : Elle est contrôlée par l'ensemble des citoyens qui
peuvent retirer leur mandat à ceux des représentants qui ne respectent pas leurs
engagements électoraux.
Il est également contrôlé par le sénat pour le
respect de la constitution et la cohérence juridique et technique des lois.
Il est aussi contrôlé par la cours des comptes pour les aspects budgétaires.
Ces contrôles peuvent-être imposés par voie judiciaire avec l'assistance des
forces de police.
Le mode de scrutin et le découpage électoral est
d'ordre organisationnel.
Contrôlé par le scrutin populaire et par le système
médiatique (transparence nécessaire).
Une nouvelle loi ne peut être
proposée que :
- s'il est fait état d'un dysfonctionnement constaté d'une loi précédente,
- une activité nouvelle ou un fait nouveau nécessite une nouvelle loi pour l'organiser.
Ne pouvant être juge et parti, le parlement peut
proposer des lois pour lui même, mais se doit de recourir au suffrage universel
pour les promulguer.
Une loi votée devenant une règle pour tous, ne peut
être dénommée du nom de son auteur ou du groupe qui l'a proposée. D'une façon
plus générale, une fonction élective est distingue de celui qui l'occupe. Quand
il s'exprime ou lorsque l'on s'adresse à cette personne, l'usage du titre de la
fonction est utilisé quand on s'adresse à la fonction représentative, i 'usage
de son nom personnel signifie qu'on parle à la personne elle même hors
fonctions.
La confusion de ces deux aspect doit toujours être évitée.
Fiscalité
Les revenus du gouvernement sont assurés par la fiscalité, (taxes et
contributions).
Aucune taxe ne peut-être mise en place sans un stricte
contrôle du rapport entre son coût de gestion, par l'état et les contributeurs,
et son rapport effectif. (Si le coût social d'une taxe : coût de gestion
supporté par l'état et le contribuable, est supérieur à ce que ce qu'elle
rapporte, celle taxe est automatiquement supprimée.)
La fiscalité de
l'état se limite à l'impôt sur le revenu des particuliers et des entreprises, à
la TVA (récupérable par les entreprises), et les éventuelles taxes sur les
échanges internationaux.
Les fiscalités des différents niveaux
d'organisation du territoire, (régions communes, etc…), sont définies par les
instances compétentes, à trois conditions : respecter les règles
constitutionnelles d'égalité, respecter les lois de la démocratie, ne rien
prélever sur le travail lui même (Pas de prélèvements sur salaires).
Contributions sociales
Toutes les charges sociales et la solidarité sont alimentées par la taxe à
la consommation (la TAC non récupérable) prélevée soit sur toutes les
consommations, soit sur tous les mouvements bancaires. La gestion de ces charges
est confiée à des organismes Paritaires constitués d'élus professionnels &
populaires, responsables personnellement sur leurs propres biens des dérives
éventuellement constatées par la cours des comptes. Le recours au crédit est
strictement interdit à ces organismes. Un fond de sécurité fixé démocratiquement
devra être institué pour pallier à des catastrophes exceptionnelles (épidémies,
catastrophes naturelles).
Chaque citoyen reçoit de la part de l'état une allocation de vie, de sa naissance à sa
mort, dont il est le destinataire sauf si une institution privée ou public le
prend en charge. (famille, institution, école, entreprise, hospice, système
pénitentiaire, etc..) Cette allocation est versée directement à ces organismes
en totalité ou en partie suivant des règles fixée par la loi dans le respect des
principes de base de la constitution.
Le conseil judiciaire
Il est constitué sous forme d'une assemblée indépendante formée par moitié
de compétences élus par la profession, et de représentant élus par les citoyens,
suivant les modes de scrutin institués pr la constitution.
Le conseil judiciaire a pour devoir d'assurer à tous la garantie de la loi,
et un traitement égal devant la loi ou l'action administrative, cette loi
pouvant prévoir des dispositions particulière pour le bien être, la protection
ou l'amélioration des conditions de membres de catégories défavorisées, ou des
habitants de zones moins développées.
La garantie de la loi comprend en
particulier les dispositions suivantes : (inspiration de la constitution de
Vanuatu).
a) toute personne accusée d'un délit doit être entendue
équitablement, dans un délai raisonnable, par un tribunal indépendant et
impartial, et a droit à l'assistance d'un avocat en cas d'accusation grave.
b) toute personne, dont la culpabilité n'a pas été reconnue par un
Tribunal, est présumée innocente .
c) toute personne accusée doit être
avisée dans les meilleurs délais et dans un langue qu'elle comprend, des chefs
d'accusation à son encontre .
d) si l'accusé ne comprend pas la langue,
il doit lui être fourni un interprète tout au long de la procédure ;
e)
un accusé ne peut être jugé en son absence, sauf s'il y consent ou s'il rend
impossible, par son fait, que le Tribunal puisse siéger en sa présence.
f) nul ne peut être condamné pour un acte ou une omission qui ne
constitue pas, au moment des faits, une infraction prévue et punie par une loi
écrite ou coutumière .
g) nulle personne ne sera sanctionnée d'une peine
supérieure à celle en vigueur à la date de l'infraction.
h) toute
personne pardonnée ou jugée et condamnée ou acquittée ne peut être jugée de
nouveau pour le même délit ou pour les mêmes faits délictueux sauf en cas de
faits nouveaux ou d'informations nouvelles réellement constatés.
1)
Quiconque estime que l'un quelconque des droits que lui garantit la Constitution
a été, ou risque d'être enfreint, peut, indépendamment de tout autre recours
légal possible, saisir le conseil judiciaire pour qu'il fasse respecter ce
droit.
2) Le conseil judiciaire peut faire toutes injonctions, délivrer
toutes assignations et prendre toutes dispositions qu'il estime appropriées pour
assurer le respect du droit, y compris le paiement de dommages et intérêts.
Celui qui a se déclare citoyen ayant juré de respecter la constitution,.
Se retrouve par conséquent "parjure" s'il ne respecte pas une loi issue des
institutions de cette constitution sauf s'il peut faire démontrer une
défaillance de la loi et cela doit conduire à améliorer cette loi.
Dans ce
cas en attendant cette amélioration, le conseil judiciaire pallie provisoirement
en interprétant la loi par une jurisprudence
Il doit suggérer au législatif
une amélioration de la loi
Le conseil judiciaire doit imposer à toute
action de justice de remplir ces quatre objectifs :
- Protéger la société ou les plaignants des individus enfreignant ses lois.
- Obtenir réparation du préjudice pour celui qui l'a subit.
- Punir le fautif pour lui faire prendre conscience de son infraction.
- Proposer une solution pour permettre au fautif une réinsertion dans un comportement socialement acceptable.
L'abus de recours à la
justice doit être sanctionné de même que l'abus d'arguties juridiques…
La médiation pré-judiciare doit être favorisée.
L'égalité devant
la justice doit être favorisée par une évolution vers la gratuité du service
judiciaire considérée comme service public. Un service public d'avocats
fonctionnaires complétant celui des avocats privés.
Le judiciaire peut
dissoudre le parlement en cas de disfonctionnement contraire aux principes de la
constitution.
Les services de polices organisés matériellement par le
parlement et le conseil des ministres sont prioritairement aux ordres du conseil
judiciaire.
Si le conseil judiciaire devenait lui-même parjure face à la
constitution, le parlement peut dissoudre le conseil judiciaire.
Dans le
cas limite d'un différent insoluble entre ces deux assemblées, le conseil
médiatique sera considéré comme seul arbitre, et pourra proposer un recours à de
nouvelles élections.
Le conseil économique
Le but de l'économie est de garantir à tous les droits prévus par la
constitution (nourriture, sécurité santé, éducation, culture, environnement et
respect). Le méthode de l'économie est d'assurer l'équilibre des échanges afin
de permettre leur pérennité.
Son rôle est de définir les buts confiés
aux entreprises, il agit pour cela en définissant les règles de comptabilité, en
grevant ou subventionnant les entreprises par rapport aux buts fixés. Il défini
les règles applicables pour les contrats de travail, les règles sanitaires, la
sécurité, les types d'entreprises.
La liberté ? Vers l'indépendance
économique. Respecter l'équilibre des échanges, satisfaire les besoins matériels
suivant la principes de la constitution.
La fraternité ? Vers la ligne
d'utilité sociale
L'égalité ? Vers les services sociaux
Le parlement
est garant de la santé publique, le recouvrement des fonds sociaux est de son
ressort, il impose ses taxes sur les échanges économiques pour prélever le
nécessaire au financement des services sociaux.
Qui s'occupe de la santé
publique ? Faudrait-il un conseil de la santé publique pour définir les
orientations et la déontologie ?
Comment contrôler que l'économie respecte
les volontés de la constitution et les lois du parlement ?
Comment permettre
l'action internationale de l'économie sans contredire les chois de politique
internationale ?
Les comptes de l'entreprise doivent tenir compte des
critères suivants :
- Qualité et pérennité de ses produits ou services
- Création d'emplois directs ou indirects
- Qualité de l'impact de l'entreprise sur l'environnement.
(Que fabrique-t-elle ? A qui assure-t-elle des revenus ? Quel moyens matériels et environnementaux utilise-t-elle ? )
Le conseil médiatique
(en cours de rédaction...)
Gestion des médias, contenus pédagogiques,
support des informations politiques, …
Le gouvernement gère le
fonctionnement technique du système éducatif. Le conseil médiatique propose les
contenus et les méthodes.
Le système pédagogique
Seul
l'évaluation est organisée et mesurée par le système exécutif afin d'accorder
des diplômes reconnus et égalitaires quelques soit les méthodes d'éducation
publique ou privée qui ont permis d'acquérir ces connaissances.
Les
méthodes éducatives et leurs équipes sont fixées par le système médiatique. Une
méthode doit toujours être proposée avec sa procédure d évaluation des
résultats.
Le droit à la satyre ou la critique :
Toute
critique d'une personne ou groupe de personne, d'une religion ou d'une
philosophie peut être librement s'exprimer tant que cette critique ne porte que
sur les actes ou productions; mais interdite quand elle porte sur la nature de
l'être critiqué. Il est possible de critiquer quelqu'un pour ce qu'il fait
jamais pour ce qu'il est. (définition du racisme)
Respect des personnes
et des religions ?
Les religions sont considérées strictement du domaine
privé, l'état s'interdit toute intervention dans leurs pratiques, seules les
conséquences physiques ou morales contraires à la constitution peuvent donner
lieu à une action judiciaire et répressive à leur encontre.
L'état peut
mettre à la disposition des lieux et bâtiments publics au service des religions
sous la condition que ces prêts soient rendus en l'état après utilisation. Ces
prêts étant toujours limités à une période courte correspondant à un événement
précis. Ces lieux n'étant jamais alloué de façon permanente à une ou plusieurs
religions déterminées.
Exemple : Un lieu de 'culte' géré par l'état peut
tour à tour servir aux musulmans le vendredi, aux juifs le samedi, aux
catholiques le dimanche…
Le conseil des ministres (L'exécutif)
Ce conseil doit faire appliquer toutes les lois du parlement en organisant
le fonctionnement matériel de tous les corps d'états.
Ainsi il organise
les systèmes de polices et de contrôle, il exécute les missions que lui confie
le conseil judiciaire mais n'intervient pas dans les raisons ou motifs initiant
ces missions.
Il organise l'infrastructure militaire mais n'intervient
pas dans ses missions définies par le seul parlement dans le respect de la
constitution contrôlé par le système judiciaire.
En cas de conflit
majeur avec d'autres pays, le parlement peut confier pour un temps défini avec
des pouvoirs et objectifs bien définis l'exécution de la défense à une ou
plusieurs personnes en comité restreint pour assurer une efficacité maximale.
Le conseil des ministres organise et finance l'infrastructure éducative
mais n'intervient pas dans ses programmes définies par le conseil médiatique.
Par contre il doit contrôler la bonne utilisation et la bonne répartition des
fonds mis en jeu ainsi que le respect de objectifs confiés au personnel
éducatif.
Il organise le système de santé mais n'intervient pas dans ses
méthodes définies par le corps médical, comme pour le système éducatif il
contrôle le respect des principes constitutionnels (égalité devant les soins,
déontologie, …) et la régularité des comptes.
Il organise les systèmes
de transport routes air, voies ferrées, canaux etc… les systèmes de
distributions eau, gaz, électricité, et autres énergies, ainsi que le transport
d'information téléphonie, câbles, poste, etc… Mais il n'est pas dans son rôle de
produire ou de vendre ce qui utilise ces systèmes de transports. Il peux
sous-traiter la création ou l'entretien de ces systèmes, par appels d'offres, il
peut faire appliquer une taxe d'utilisation égalitaire aux particuliers ou
entreprises quelque soit le lieu et la distance de transport, mais il ne peut en
aucun cas en céder la propriété.
Toute entreprise privée peut créer une
établissement éducatif, des lieux de santé privé, des sociétés de transports -
distribution d'énergie ou de transport d'information privés, sous réserve de
respecter toutes les règles appliquées aux services publics. Ces établissements
privés sont libres et non subventionnés par l'état qui doit néanmoins contrôler
leur respect des bases de la constitution. Cependant tout ou une partie de
l'allocation de vie peut-être versée à l'établissement prenant en charge la
personne.
Lois organisationnelles
Découpage électoral
L'état est découpé en cantons, communes, communauté de communes,
département, régions.
Ce découpage est défini suivant des règles
géographiques ou de considérations culturelles et historique.
Il n'est
modifiable en aucun cas par des élus qui pourraient le modifier en leur faveur,
mais par une demande populaire justifiée et exprimée de façon démocratique
(référendum d'initiative populaire).
Le système de vote est "multi-nominal". Un vote est considéré comme valable
s'il contient un nom s'il y a deux candidats. Deux noms différents s'il y a de
trois à 5 candidats Trois noms différents s'il y a plus de cinq candidats. Le
vote est prévu sur un tour. La personne ayant le plus de voix est élue, son
programme électoral étant considéré comme un contrat l'engageant auprès de ses
électeurs.
Si le premier tour ne dégage pas un candidat ayant une
majorité significative (plus de 50%) ou si l'écart entre les meilleurs est non
significatif au premier tour (inférieur à 5%) un second tour par scrutin
multi-nominal est organisé dans les deux semaines, entre les meilleurs candidats
après élimination des noms les moins cités,
Si le nombre de bulletins
blancs et nuls est supérieur au nombre atteint par l'élu, le vote doit être
recommencé dès que de nouveaux candidats ou de nouvelles propositions sont
déclarées.
Chaque élu doit représenter autant que possible un nombre équivalent
d'inscrits. Les circonscriptions doivent être de taille équivalente sur le plan
démographique.
Quand un élu ne respecte pas son contrat électoral son
siège peut-être remis en cause par voie judiciaire à la demande formulée par une
majorité des électeurs de sa seule circonscription.
Pour assurer une
continuité des gouvernements au lieu d'alternances catastrophiques où la bascule
d'un gouvernement à l'autre entraîne l'annulation de ce qu'à fait l'un, par le
suivant. Pour également éviter les attentes de ces grandes périodes électorales
qui bloquent l'économie, et ces votes nationaux soumis à des manipulations
conjoncturelles, le vote permanent est instauré.
Chaque représentant
peut à tout moment démissionner ou être remis en cause par ses électeurs en cas
de manquement à son contrat de représentativité, ou en cas de faute
professionnelle ou d'illégalité, en cas de défaillance (maladie, décès), etc…
Chaque représentant d'une circonscription est élu pour une période de
cinq années, qui court à partir de la date de son élection. Il est toujours
rééligible sauf en cas de faute ou de manquement aux lois (déchéance des droits
civiques). Ces cinq années peuvent être raccourcies par remise en cause
judiciaire de la part de ses propres électeurs.
Il est souhaitable de ne
pas procéder à l'élection de plusieurs représentants la même semaine. Le scrutin
est réalisé sur le principe multi-nominal.
Eligibilité
Tout citoyen non déchu de ses droits civiques et sans limite d'age est éligible à tout poste de responsabilité. La rééligibilité est assurée pour tous les postes. (il n'y a aucune raison de se priver de quelqu'un de compétent tant que l'exécution de son mandat satisfait ses électeurs).
Le référendum :
Lorsque des questions essentielles doivent être proposées à la
consultation, le référendum peut-être proposé soit par le gouvernement, soit par
des initiatives populaires.
L'initiative populaire se fait par pétition
nominative (les signataires ne sont pas anonymes), la proposition soumise à
référendum et ses répercussions pouvant ne concerner qu'une partie seulement de
la population, il faut qu'une proportion significative, (définie par le
parlement), de cette population ait demandé ce référendum.
La question
posée doit être simple, sinon le vote doit permettre des réponses différentiées
aux différentes demandes du référendum.
Un référendum peut-être soumis
dès qu'il y a au moins deux propositions différentes clairement formulées.
Exemple: Face à une décision à prendre, il peut y avoir plusieurs
solutions, après débat, toutes les solutions doivent être mentionnées dans le
référendum, le vote des électeurs étant "multi-nominal" entre ces propositions
comme pour l'élection des représentants. Si aucune proposition emporte une
majorité significative, de nouvelles propositions doivent être formulée pour un
nouveau référendum.
Les frais d'organisation du référendum sont
supportés par les circonscriptions concernées. ( Pourquoi pas une participation
des signataires de la pétition pour les responsabiliser ? )
Scrutins populaire / professionnel.
Une assemblée a qui est confié une compétence professionnelle (exemple
conseil judiciaire) est élu pour moitié par les acteurs de cette profession
(indépendance des pouvoirs) mais la volonté populaire devant aussi s'y exprimer
pour évider un dérapage technocratique de cette assemblée, une moitié des
représentant doit être issue du suffrage universel.
En cas de blocage de
fonctionnement (si par exemple les élus professionnels s'opposent aux élus
populaires) l'assemblée se choisi un arbitre (personne ou institution) accepté
par les deux parties qui acceptent de se plier son jugement.
...
La suite est en cours d'écriture, (idées en vrac à organiser) :
Le ministère de l'économie
Chargé des grandes orientations économiques du pays, par le parlement, il
défini "pouvoir économique" les objectifs à atteindre, mais ne s'occupe pas de
l'organisation.
Il signe les contrats commerciaux avec les autres
systèmes économiques indépendants, externes : les autres pays, ou internes : les
entreprises industrielles, ou les systèmes d'échanges locaux.
Il
s'interdit tout système de gestion déficitaire, ce n'est en aucun cas au
générations suivantes de payer les dépenses actuelles.
Il ne peut lancer
le moindre crédit qui ne soit pas strictement alloué à un investissement précis
confirmé par un prévisionnel et un échéancier accepté par l'assemblée nationale,
et ce pour une période nécessairement limitée dans le temps. (durée à définir).
Le ministère des finances
Son rôle est de créer et de gérer les valeurs d'échange: entre autre la
monnaie, de veiller à sa libre distribution et sa libre circulation égalitaire,
ces objectifs sont confiés au pouvoir économique qui s'occupe des aspect
techniques.
Il a pour rôle de prélever les fonds nécessaires au
fonctionnement de l'état: TVA et impôt sur le revenu (société te particuliers)
et de les répartir entre les différents ministères suivant les directives de
l'assemblée nationale part principale et des choix exprimés par les
contribuables part démocratique.
Il est contrôlé par la cours des
comptes.
Il s'occupe aussi de gérer et de rétribuer les fonctionnaires
en contrôlant leur efficacité.
Il recalcule périodiquement en fonction
des résultats économiques de la communauté., la valeur de base de l'allocation
de vie et supervise l'organisme social qui est chargé de gérer et de verser à
tous les citoyens ou à ceux qui les prennent en charge cette allocation de vie,
Il est chargé des statistiques et prévisionnels financiers de l'états
A améliorer à compléter et à
suivre…